De ma fascination un peu envahissante pour ces éphèbes de fiction …

Il y a quelques mois de cela, je suis tombée sur un article de madmoizelle.com que j’ai trouvé fort intéressant car enfin je réalisais que non, je n’étais pas la seule.  J’ai donc décidé de rajouter mon grain de sel (je fais ça très bien), et de faire ma petite liste de ces quelques “power couples” de fiction qui font frétiller nos hormones de jeunes femmes.

J’ai choisi de parler ici de quatre couples : trois venant du petit-écran, et  un du cinéma.

Ces couples gay qui nous font rêver. 

  • Kurt Hummel & Blaine Anderson (Glee)

Je vis sur Mars et n’ai aucun accès à la pop culture, où est-ce que je peux les rencontrer ?

Dans Glee, la série musicale à succès de la FOX qui dynamite nos écrans depuis 2009. À coup de reprises ultra-pop et colorées, d’histoires de lycéens en quête de succès et d’acceptation, de petites amourettes ou de grands amours, la série nous en fait voir de toutes les couleurs depuis 5 saisons. Si vous voulez plus de renseignements, ouvrez votre programme télé.

De qui ça s’agit ?

Kurt (Chris Colfer)& Blaine (Darren Criss), désignés le plus souvent par le portemanteau « Klaine », est devenu un des couples emblématiques de la série avec Finchel. Leur histoire se résume presque à beaucoup de mignonitude (voire de guimauve – c’est une série américaine pour les adolescents, gardons cela à l’esprit), à un énoooorme coup de poignard dans le cœur (saison 4 – épisode 4, Teenage Dream TMTC), une bonne tonne de gel coiffant par épisode, et une demande en mariage au son des Beatles (orginalité : zéro). MAIS ON S’EN FOUT ON LES AIME QUAND MÊME

Tu me fais un petit peur mais je veux quand même savoir : pourquoi on les aime ?

Ils chantent, ils dansent, ils sont amoureux et bien coiffés, t’as juste envie de leur faire des bisous, c’est pas suffisant comme raison ? Sinon leurs baisers sont tellement rares et tellement chastes qu’on fait péter le champagne à chaque contact (c’est la FOX, ne l’oublions pas)

  • Jack Twist & Ennis Del Mar (Brokeback Mountain)

Un film de cowboy gays ?

Pas vraiment an fait. Réalisé en 2005 par Ang Lee (Raison & Sentiments), Brokeback Mountain est juste devenu un phénomène mainte fois récompensé (Lion d’Or au Mostra de Venise, BAFTA, Golden Globes, et j’en passe). C’est pas vraiment un western, n’en empruntant que les décors et le rodéos, c’est pas non plus un film LGBT, mais juste une histoire d’amour impossible et tragique, qui te donne envie de te cacher sous ta couette avec un boite de chocolats et de ne plus jamais en ressortir.

 Malgré ces gages de qualité, d’autres raisons ?

→Jack et Ennis sont ce qu’on pourrait appeler des « star-crossed lovers » (si toi aussi tu as bouffé du Roméo et Juliette à la fac pendant un semestre complet, tu sais de quoi je parle) (si tu t’es toi aussi shooté(e) à My Chemical Romance pendant tes jeunes et sombres années, tu sais aussi de quoi je parle)

→ Des larmes, des larmes, des larmes

→Jake Gyllenhaal + Heath Ledger : deux merveilleux acteurs. Rien que pour la qualité de leur travail, ce film vaut le détour.

  • Brian Kinney & Justin Taylor (Queer As Folk)

→ oui/non/je t’aime/va-t-en/reviens/blablabla/fuck off Brian

→ Brian

→ Brian

(quel magnifique argumentaire, n’est-il pas ? Mes profs seraient assurément fiers de moi)

  • Christian Mann & Oliver Sabel (Verbotene Liebe)

Was ist das ?

Dans le soap opéra allemand « Verbotene Liebe (Forbidden Love) » diffusé tous les jours ou presque sur Das Erste (la Une, en VF) depuis 1995. Bizarrement, et contrairement aux soaps américains – dont on a malheureusement tous subi un épisode ou deux à cause d’une vilaine grippe par un après-midi de semaine – les soaps allemands, ou du moins celui-ci, sont plutôt de bonne qualité. Bien sûr on a toujours le droit au lot de jumeaux n’ayant pas le même père, de crimes en tous genres, de pilotes d’hélicoptères anciens call-boys épousant la princesse de whereverthefuck-someplaceingermany (non non c’est pas une blague), mais le tout étant plutôt bien amené, avec des acteurs plutôt bons (pour la majorité), pas mal de sexitude au m²,mais aussi avec une bande son assez plaisante (du Coldplay à Snow Patrol, j’ai même entendu du Thirty Seconds to Mars et du Fall Out Boy dans certains épisodes).

L’histoire ?

Oliver « Olli » Sabel (Jo Weil) revient à Düsseldorf après avoir passé 5 ans à bosser en tant que steward sur un bateau de croisière et rencontre alors Christian Mann (Thore Schölermann), jeune serveur, aspirant étudiant ayant définitivement des problèmes de communication (ouaaais je suis pas la seule à être une handicapée sociale, youhou!) avec qui les débuts vont être plutôt difficiles puisque celui-ci paraît assez mal à l’aise face à la façon d’être d’Olli. Mais après une soirée autour d’un feu de camp, les choses commencent à changer et à se complexifier entre les deux garçons.

Depuis 2008 l’aventure Chrolli fait battre les petits cœurs de nombreux viewers sur youtube. Attention cependant, cette chose est méchamment addictive. Les parties sont sous-titrées en anglais, la série n’étant diffusée qu’en Allemagne et donc non-doublée.

Pourquoi c’est cool ?

Parce que il y a :

→ des cris (en allemand)

→ des pleurs (en allemand)

→ des mots doux (en allemand)

→ De braves garçons plutôt très très sexy.

deutsche qualität
deutsche qualität

→ Beaucoup de lovey-dovey et mignonitude, pouvant aller jusqu’à provoquer des petits cris de fangirl quand un tee shirt a le malheur de tomber.

→ Surtout PAS de gros stéréotypes, des personnages relativement équilibrés et réalistes, ce qui manque beaucoup dans le monde de la télévision.

→ Les acteurs ont une chimie assez incroyable, surtout pour ce genre de programme. Pas étonnant que VL doive majoritairement son succès international au couple “Chrolli”.

Voilà. Alors si toi aussi tu as une passion similaire à la mienne, que tu as envie de partager ou de faire découvrir, ou que tu veux simplement discuter un peu, laisse un petit commentaire. Feedback is always welcome ! 

Stranded.

J’ai d’abord eu dans l’idée d’inaugurer ce blog avec un article traitant de musique, mais finalement mon plan a changé au détour d’un carton. Je m’explique : ma mère rentrant de vacances ce soir, j’ai décidé de ranger et faire le ménage pour l’accueillir, en brave fille que je suis. C’est là que triant des affaires de classes datant du lycée je suis tombée sur mes cours d’anglais de seconde. Prise d’un élan de nostalgie, j’ai donc ouvert le cahier suscité dans l’espoir de retrouver de vieux dessins/délires/textes que j’aurais pu abandonner là, et puis je suis tombée sur ça.

« ça », en l’occurrence, est un exercice d’expression écrite de mes épreuves communes. Le sujet nous présentait un extrait de Music For Chameleons, de Truman Capote et le sujet d’écriture était le suivant (attention, vaut mieux être un minimum angliciste pour la suite de l’article)

« The narrotor found himself stranded. Recently a lot of people found themselves stranded in airports and could not make it home. What about you ? Have you ever found yourself lost or stranded somewhere ? Have you ever had difficulties or problems to get back home ? Or imagine you were lost/stranded in a unknown place, write about it. »

Et voilà ce que ça a donné (il y a probablement des fautes, mais sachant que j’ai écrit ça à 15 ans, on me pardonnera – et c’est loin d’être du grand art). :

« I have never found myself lost or stranded anywhere in the reality. But when I was six or seven years old, I had a nightmare – there was nothing weird or frightening, but it terrified me. I think it happened after I had seen Alice In Wonderland for the first time.

In this dream, my mother, my little sister (who was about 3 years old) and I were at a party. It was in the country, and there were fields and a forest around us. I remember that the music was loud -it was country music- and the lights were blue, white and yellow.

With the other children, we decided to play in the forest and here, the only light was moonlight. I held my sister’s hand in mine, and we all walked into the forest. It was dark, gloomy and weird, but nobody was anxious.

Finally, we arrived in a strange place. It was like a little town in the center of the forest. I remember that three persons were stranded in this place (because me, my sister and the other children were stranded now) : a cowboy, a guru and a girl wearing pink plastic gloves. It was a sunny day, people were friendly but I was very anxious and frightened, still holding my sister’s hand. I had never let her go.

One day, the guru said that there was a solution to come back home : it was to take the right way. But the problem was that there were two different ways : the colourful way (where bridges were white teacups) and the white way (where the bridges were transparent teacups).

I chose the colourful way,but unfortunatly my sister chose the other one and could not get back. I didn’t want to continue whitout her, and I have never felt so lost and insecure. »

Conclusion, juste pour Pauline : plus de 12 ans après cette image et ces sensations me terrifient encore – comme quoi les livres pour enfants ne sont pas si innocents que ça.  Et lisez Lewis Carroll, de l’absurde pas si absurde que ça (ceci est un ordre).